Le contenu comme toutes les autres traces que les civilisations laissent sur terre sont tout aussi importants pour la pérennisation des cultures que pour la transmission de savoir ou bien plus simplement pour informer. L’Afrique pourtant riche en culture et en contenu ne contribue que très peu dans l’exercice de rendre ce contenu disponible pour tous sur Internet.
En Afrique depuis un moment il y a le combat de l’accès à Internet, au début de l’année 2017 moins de 30 % d’Africains ont été connectés.
Nous devons savoir que l’accès à Internet ne garantit pas qu’un contenu autochtone sera produit et rendu accessible à tous. Il nous faut donc encourager de plus en plus la création d’un contenu local, dans les langues autochtones en proposant des traductions pour l’ouvrir au reste du monde, car nous sommes convaincu que chacun de nous à un savoir à partager. Il y a un prodigieux potentiel de mise en commun des connaissances sur l’Internet qui n’est toujours pas exploité. L’information disponible sur l’Internet est dominée presque exclusivement par le matériel produit aux Etats-Unis, en Europe et en Asie, tandis que l’Afrique ne représente qu’environ 0,4 % du contenu mondial, selon une enquête de juillet 1998 conduite par Network Wizards, société californienne d’informatique. Et, si l’on met l’Afrique du Sud à part, l’Afrique ne produirait que 0,02 % du contenu mondial sur Internet.
Il est important de savoir qu’il existe aujourd’hui plusieurs technologie pouvant rendre un contenu disponible dans un quartier de Kinshasa ou dans un coin reculé de Kamiji sans besoin d’Internet.
Imaginez un peu ce qui se serait passé si les égyptiens n’avaient pas écrit ce qu’ils ont voulu transmettre sur les pierres et autres supports de l’époque. Mongo, Tetela, Ngombe, Mungala, Lulua … qu’attends tu pour écrire ? Nous pouvons vous aider pour la numérisation et le stockage. C’est bien pour cela que j’ai créé « Content Lab Africa »
Les opérateurs de téléphonie mobile, doivent aussi jouer le jeu, car si une personne a une puce Orange, Airtel, Vodacom, cela implique qu’elle est dans le réseau local de son fournisseur qui peut si il veut, placer un certain nombre de contenu accessible sans besoin d’avoir à payer pour Internet.
Type de contenu possible
- Audio
- Vidéo
- Infographie
- Document numérisé
- Photo
- …
Alors, s’il vous plait avant de parler d’Internet, parlons de ce que nous devons produire et rendons le disponible. En Afrique nous devons parler de Contenu et non d’Internet pour le moment.
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