
L’un est Président de la République Démocratique du Congo, l’autre est joueur pro de football dans l’équipe catalane de Barcelone. Tout démontre qu’ils n’ont rien en commun sauf si vous allez chercher très bien.
Le 2 juillet 2010, nous sommes sur terre Africaine en Afrique du Sud, lors de la coupe du monde, Luis Suarez commet un acte vu comme patriotique par certains, et un crime par d’autres.
Le 19 décembre 2016, Joseph Kabila reste au pouvoir, alors qu’il est arrivé au terme de son second mandat. Justifiant cela par le fait que l’élection de son successeur n’a pas été organisée dans les délais. On parle ici de prolongation comme au foot, sauf qu’ici je cherche encore l’arbitre.
Et si Suarez n’avait pas sorti le ballon de la main face au Ghana ? Et si Kabila avait tout fait pour que tout se passe dans les temps… Et si … Et si …
… le Ghana serait devenu le premier pays africain qualifié pour le dernier carré d’une Coupe du monde.
… Kabila, serait devenu le premier président congolais qui aurait fini son mandat démocratiquement et qui serait le premier à passer le témoin dans un processus normal.
Ce qu’ils ont en commun, ce que pour Kabila comme pour Suarez, ils ont en un geste modifié le destin de plusieurs. Suarez pour les Africains, Kabila pour Nous les Jeunes Congolais.
Car il est jeune et nous pourrons dire à tous les autres qu’un jeune a écrit l’une des plus belles pages de l’histoire de ce pays.

Ange Kabasele
décembre 29, 2017Un parallélisme très intéressant… Bien écrit ce billet.